Samedi 4 juillet, au Mississauga Celebration Square, les Canadiens d’origine palestinienne ont manifesté contre l’annexion prévue de la Cisjordanie à Israël.
L’organisateur de cet évènement a écrit ceci : « En tant que Canadiens, nous devons condamner cette annexion illégale et condamner l’appui de Trudeau à Israël, ainsi que manifester notre appui à la Palestine et exiger justice pour son peuple. Palestinien ou non, il s’agit d’une question de droits de la personne et nous devons tous nous unir pour nous y opposer. »
Mais loin de marcher « en tant que Canadiens » pour une « question de droits de la personne », les manifestants pouvaient à peine pu cacher leur haine des juifs et leur rejet clair du Canada comme leur pays.
Un slogan chanté par la foule a révélé la vraie nature de la protestation, non pas comme étant contre la malheureuse tentative d’annexion d’Israël, mais comme une haine viscérale des Juifs et un appel à l’extermination de l’État d’Israël lui-même.
Une vidéo montre les manifestants chantant : « La Palestine est notre pays et les Juifs sont nos chiens. »
Elle a été suivie par le chant de l’hymne palestinien et la levée des drapeaux palestiniens. Il n’y avait pas un seul drapeau canadien en vue et l’hymne national du Canada n’a pas reçu le respect qu’il mérite en tant que pays qui a ouvert ses portes à ces enfants palestiniens à la recherche d’un nouveau foyer.
Quand chanteront-ils : « Le Canada est notre pays », me suis-je demandé ?
Si les dirigeants de ce groupe haineux avaient fait preuve de bon sens, ils auraient su qu’ils n’avaient pas à s’exposer en tant qu’antisémites propagateurs de haine parce qu’ils avaient le soutien de personnes dans le monde entier.
Ce n’est pas seulement la diaspora palestinienne qui s’oppose à l’annexion. De nombreux alliés et citoyens d’Israël se sont opposés à la tentative de Jérusalem d’étendre ses frontières souveraines. Plus de 1 000 députés européens ont demandé à Israël à mettre fin à son annexion, l’avertissant des « conséquences ».
Mais comme je l’ai illustré dans mon livre The Jew is Not My Enemy, non seulement les Arabes ont-ils raté toutes les occasions d’établir leur propre État à côté d’Israël, mais leur stratégie du « tout ou rien », qui dépend des mollahs et des islamistes arabes de l’Iran, les a condamnés à la non-pertinence.
Lorsque le premier ministre Boris Johnson s’est rangé du côté de l’ancienne présidente irlandaise, Mary Robinson, et de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui s’opposaient également à l’annexion, pourquoi ont-ils déclenché une tirade de haine ?
Le slogan « Vive la Palestine libre, du fleuve à la mer » est compris par les Israéliens comme un appel à l’éradication de leur pays, en dépit du fait que de nombreux défenseurs de gauche ont essayé d’édulcorer le slogan par des interprétations politiquement correctes.
Si une telle expression de la haine des juifs avait été un incident unique, on pourrait le tolérer. Cependant, la manifestation de Mississauga n’est pas le seul endroit où les juifs ont été qualifiés de « chiens des Palestiniens ». Il existe de nombreuses vidéos de religieux islamiques qui qualifient les Juifs de « fils de cochons et de chiens ».
Cette haine des juifs s’est institutionnalisée parmi les musulmans du monde entier et nous seuls, en tant que musulmans, pouvons l’éradiquer.
Par exemple, nous, les musulmans, sommes censés prier quotidiennement Allah pour qu’il nous aide à éviter le chemin du peuple qui a suscité la colère de Dieu. Lorsqu’on leur demande qui sont les personnes qui ont subi la colère d’Allah, les religieux islamiques pointent du doigt les juifs, citant le prophète Mahomet — bien qu’une telle étiquette n’existe pas dans le Coran.
Qui se lèvera pour dire que le Coran ne fait pas référence aux Juifs, mais plutôt aux meurtriers, aux violeurs et aux criminels qui ont été la cible de la colère d’Allah ?
La question est la suivante : pendant combien de temps les Canadiens ordinaires toléreront-ils que des institutions religieuses exonérées d’impôt répandent la haine, que ce soit sous forme codée ou sous forme de langage explicite, tout en se cachant derrière la « liberté de religion » ?
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Traduction : Laurence B